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Par evelaw le 25 Février 2019 à 18:49
En cette agréable période de beau temps qui annonce le Printemps, c'est la saison pour reprendre les promenades dans les parcs de nos villes.
C'est pourquoi je vous propose de me suivre, dans mes récentes ou anciennes balades dans le superbe parc Barbieux, par le biais des photos personnelles prises au cours des différentes saisons.
Certains de ces clichés ont déjà été présentés dans mes précédents articles mais je pense que vous les apprécierez de nouveau.
Cette visite se déroulera en plusieurs billets, avec tout d'abord des vues d'ensemble du parc et de la nature environnante. Ensuite je vous en montrerai les différents aspects.
Merci d'avance pour votre attention, j'ose espérer que vous passerez un agréable moment.
Le parc Barbieux est situé dans la commune de Roubaix faisant partie de Lille Métropole. C'est un parc remarquable par la présence de plus de 60 essences d'arbres. Il s’étend sur 1,5 kilomètre avec une surface de 34 hectares.
Le parc Barbieux est un lieu important des loisirs. Il propose, en plus des promenades, des terrains de pétanque, des jeux pour enfants et un manège, un minigolf, des pédalos et des barques ainsi qu'un restaurant-bar et différentes buvettes.
Pour en savoir plus, https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_Barbieux
L'une des entrées du Parc Barbieux, par le Grand Boulevard Roubaix-Lille
Sur la place des Marronniers au sein du parc , de mars à octobre et ce depuis 1959 , il est possible de se restaurer en savourant crêpes, gaufres, glace italienne ,boissons fraîches,pomme d'amour,barbe à papa, grâce à cet établissement, "La Délicieuse".
La nouvelle Place des Marronniers réhabilitée
Après l'automne, l'Hiver, toutes les couleurs des saisons sont admirables
A bientôt je l'espère pour la suite....
En attendant, je vous invite à vous reposer sur ce joli banc
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Par evelaw le 12 Juin 2012 à 19:08A l'occasion de la fête médiévale qui s'est déroulée lors du précédent week-end à Wasquehal, un grandiose feu d'artifice musical a été tiré et j'en ai profité pour en faire quelques vidéos avec mon APN. Les images sont belles mais le son n'est pas au top, j'en suis désolée.Pour le plaisir des yeux en voici donc le bouquet final.Qu'en pensez-vous,Pour ma part depuis mon enfance, je suis fascinée par ces spectacles pyrotechniques.....et j'apprécie toujours autant ...
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Par evelaw le 8 Août 2011 à 16:54
Pour la communauté "Naturama" gérée par Domino,
voici ma participation au thème proposé
sur les Eglises de nos villes et villages.
Je vous présente l'Eglise Saint-Martin de Croix, ma ville natale.
Bâtie entre 1847 et 1851, l’Eglise Saint-Martin est agrandie de 1879 à 1881 par l’architecte lillois Charles Leroy, car la population de Croix augmente notamment avec la forte croissance industrielle de la ville.
L’édifice de style néo-gothique, avec une architecture sobre et épurée, présente une façade élégante et quasi-monochrome faite de briques rouges, caractéristique des architectures nordistes.
(Photos internet )
Les Statues dans le jardin entourant l'Eglise Saint Martin La Vierge en bois est un arbre mort sculpté.
(photos personnelles - clic pour afficher en grand format)
Cet édifice est actuellement fermé pour travaux
afin de sauvegarder ce beau patrimoine.
Dès sa réouverture,
je ne manquerai pas de vous présenter l'intérieur rénové.
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Par evelaw le 8 Août 2011 à 00:37
Pour la Communauté de Tataray
(http://www.over-blog.com/com-1126072044/DE_BRIC_et_De_BROC.html)
voici ma participation au thème de ce dimanche "Les Plans d'Eau"
avec quelques informations complémentaires
sur Lac du Héron à Villeneuve d'Ascq,
dont je vous ai présenté les beautés récemment.
Description du site :
(pour les textes, source internet : http://www.villeneuvedascq.fr/le_heron_.html
et quelques photos personnelles pour les images.
Avant la création de Villeneuve d’Ascq, le parc du Héron
était une zone marécageuse, au nord de l’ancien village d’Annapes,
où les inondations étaient très fréquentes.
Pour régulariser l’évacuation des eaux de pluie et
le régime capricieux de la Marque,
l’ensemble des 6 lacs villeneuvois, composant la Chaînedes Lacs,
fut creusé en 1975-76.
Le lac du Héron représente une superficie de 33 hectares
et une profondeur de 1,5 mètres.
Le tour du lac du Héron (6 km)
permet de découvrir différents milieux naturels et culturels :
l’Archéoparc, le Pavillon de Chasse (bâtiment classé du XVIIième siècle),
un élevage de chevaux de trait du nord,
la Ferme Petitprez, le verger conservatoire de l’ENR,
la Ferme du Héron et la Réserve Naturelle Volontaire du Héron.
Le lac du Héron est réputé pour sa richesse ornithologique :
plus de 200 espèces différentes ont été recensées sur le site
(oiseaux migrateurs, hivernants et sédentaires)
qui constitue un important lieu de halte ou de passage
pour les oiseaux migrateurs.
Héron cendré juvénile
La partie Est du lac du Héron est classée Réserve Naturelle Volontaire,
label synonyme de faune et de flore protégées, le 17 novembre 1995.
Elle s’étend sur les communes de Villeneuve d’Ascq et de Forest-sur-Marque
et couvre environ 73 hectares.
En 2004, Lille Métropole Communauté Urbaine
a confié à l’Espace Naturel Lille Métropole (E.N.L.M.)
un programme de rénovation écologique des abords du lac du Héron :
création d’une roselière, plantation d’un verger de cerisiers d’origine régionale, remodelage des berges en pente douce
pour favoriser le développement
de plantes aquatiques et l’accès du lac aux oiseaux d’eau.
J'espère que cette promenade vous aura fait passer un moment agréable
et je vous souhaite une bonne semaine.
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Par evelaw le 4 Août 2011 à 16:43
Aujourd'hui, je vous propose de visiter le jardin de mon amie Maria, qui m'a aimablement invitée à voir sa nouvelle maison à Bondues, charmante localité de la Métropole Lilloise, dont je vous ai déjà parlé dans mes articles.
A cette occasion sympathique, elle m'a autorisée à partager les photos que j'avais prises de son petit paradis.
(Un petit clic sur les images pour afficher en grand format.)
Un beau parterre fleuri avec un banc
Les abords de la terrasse
Vue d'ensemble, au fond le potager et le chalet pour le matériel de jardin
on peut remarquer que la pelouse a souffert de la sécheresse ce printemps !!
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Par evelaw le 3 Août 2011 à 16:32
Enfin de retour sur la blogosphère !!
Je suis très heureuse de retrouver mes aminautes, après une pause nécessaire en raison de problèmes de vision et quelques soucis d'informatique....
Pour cette reprise, je vous propose une sympathique promenade
au Parc du Héron à Villeneuve d'Ascq.
Lundi après-midi, par un temps magnifique, ma voisine et amie Roselyne et moi, avons décidé
de faire une promenade au parc du Héron et plus particulièrement de faire le tour du magnifique lac du même nom (6 kms), ce fut une très agréable randonnée !!
Bien entendu, mon APN était de sortie
et je me fais une joie de partager quelques photos persos avec vous.
En chemin, voici ce que nous avons pu remarquer :
Petite Chapelle Notre-Dame de Persévérance (1908)
Le Pavillon de Chasse classé du XVIIème siècle
devenu le Relais Nature
Nous approchons du Lac du Héron,
dont voici le Panneau descriptif
(zoomer pour lire et afficher en grand format)
Ah, nous y sommes !! que c'est beau n'est-ce pas ?
et il y a de l'animation sur le lac... et beaucoup de promeneurs.
avec des postes d'observation et pontons pour les pêcheurs...
des aventuriers....amateurs de voile
La pointe du lac
et une partie de l'ancienne voie romaine préservée sur le site
Quelques belles rencontres :
Un héron cendré en repos au fil de l'eau
Sur le chemin du retour, un crapeau téméraire mais craintif
que nous avons protégé et accompagné dans son aventure
jusqu'à qu'il soit en sécurité sur le bord du sentier,
pour éviter qu'il se fasse écraser par les nombreux cyclistes, rollers !!...
L'espace ludique pour les enfants
La Ferme Petitprez et son
estaminet pour se rafraîchir
et faire une pause après la randonnée...
Le panneau nous invitant à d'autres belles promenades :
La chaîne des lacs
faisant partie du Parc de la Marque,
Espace Naturel Lille Métropole
mais ce sera pour une prochaine sortie,
si vous le voulez bien ....
Merci pour votre visite et votre Fidélité.
Note d'information :
Ceci est une réedition de mon article paru hier, qui n'a semble-t-il pas été reçu par mes aminautes, problèmes d'O.B. ou alors ?.....
Au plaisir de vous lire, amitiés.
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Par evelaw le 1 Mai 2011 à 17:09
Je vous convie à une petite promenade au Parc Barbieux, situé sur Roubaix et Croix, magnifique espace vert au coeur de la Métropole Lilloise.
Ces photos personnelles m'ont été aimablement confiées par mes voisins, avec autorisation de les diffuser pour le partage sur la blogosphère.
Ces clichés ont été pris cet hiver et tout recemment au début du printemps...
Je vous laisse en apprécier la beauté.
(Un petit clic sur l'image pour afficher en grand format)
Je souhaite que cet article participe
à la prochaine "Carte de France des Paysages"
de notre blogamie Canelle.
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Par evelaw le 16 Mars 2011 à 07:32
Aujourd'hui, je vous propose une petite promenade,
pour découvrir quelques aspects de la Marque,
petite rivière qui coule doucement au bout de ma rue
(une impasse plus exactement)
et un charmant espace vert très calme,
situé à proximité,
Ce n'est pas un parc car celui-ci n'est pas entretenu,
il est situé près du stade René Cassin.
Toutes les images sont des photos personnelles,
prises cet après-midi par grand soleil,
c'était bien agréable...!
Un petit clic pour les afficher en grand format.
A l'arrière-plan, ma rue ... et ma maison.
La Marque vue des deux cotés du pont
Le Pont du Sart
La Marque près du stade et longeant le grand espace vert
Quelquefois, il y a des canards et des poules d'eau...
mais pas aujourd'hui !!
Ce lieu de promenade est l'ancien site de l'usine Saint-Gobain, laissé en friche
mais bien arboré et agréablement paisible
avec des chemins pratiquables par temps sec (sinon bonjour la gadoue !!)
ces lieux sont accessibles seulement aux pietons.
Il y a quelques bancs en bois,
(en mauvais état pour la plupart et très anciens)
mais beaucoup de place pour jouer et promener les chiens,
lire, méditer, se reposer ....
ou regarder les jeunes s'entraîner au foot ou au basket...
Le stade René Cassin
Le chemin du retour
A proximité de notre cité, un espace ludique pour les enfants,
bien clôturé pour la sécurité.
J'ai pris d'autres photos que je vous montrerai une prochaine fois, si vous le voulez bien....
j'espère que cette petit promenade vous aura plu, merci pour votre visite....
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Par evelaw le 5 Septembre 2010 à 16:50
Le parc de Barbieux est un poumon vert de 34 hectares qui s’étend sur 1,5 kilomètres.
La création de ce lieu de promenade très apprécié des habitants de la métropole est directement liée au passé industriel de la ville.Le parc de Barbieux possède un fort potentiel environnemental
C’est un réservoir de biodiversité. Avec plus de 60 espèces végétales recensées, il constitue un véritable arboretum dans lequel la majorité des essences est représentée par plus de trois individus.
Avec les origines diverses des végétaux, le promeneur peut réaliser un tour du monde botanique.
On distinguera parmi tant d’autres le cyprès chauve des Etats-Unis, le savonnier des Antilles, le Paulownia, le Ginkgo biloba – arbre aux 40 écus ou le Phellodendron – arbre au liège de l’amour, tous trois originaires de Chine…
Ce parc de 34 hectares est aussi une aire de refuge pour l’avifaune :On peut y rencontrer au détour d’un bosquet plus de 50 espèces : des canards colvert, des cygnes, des poules d’eau, ainsi que de nombreux passereaux comme le troglodyte mignon, le pouillot véloce, le cingle plongeur ou encore la linotte mélodieuse.
La présence de zones refuges telles que les îles au milieu des pièces d’eau sont de véritables paradis pour les espèces nicheuses.
Composé d’un vallon et de plusieurs pièces d’eau reliées par des cascades, ce parc est le théâtre des manifestations du végétal…
Une alternance de surfaces boisées et de surfaces engazonnées aux motifs floraux structure avec harmonie le parc. La linéarité des alignements qui jouxtent le parc est complétée de manière subtile par les adoucis des allées et des pièces d’eau.
Gustave NADAUD (1820 - 1893)
Chansonnier français, auteur de près de trois cent chansons.
Un espace d'agrément :Outre la promenade, le parc de Barbieux, espace de loisirs et de détente, propose de nombreuses activités : canotages, pédalo, mini-golf, jeux de boules, jeux pour les tout petits, manèges.
Après tant d'efforts, il lui sera possible de s'attabler pour une collation ou un repas au restaurant "Le Beau Jardin" avec sa terrasse et sa vue panoramique sur le parc.
Le parc de Barbieux accueille aussi de nombreuses manifestations : concours de pêche, fête de la musique, concerts, concours d'expression artistique tels que le dessin et la peinture, organisés par l'association "Les amis du parc de Barbieux".
Véritable régal de sens, le parc est une source inépuisable d’émerveillement…
copyright © Ville de RoubaixLes textes et photos de cet article ont été empruntés aux sites officiels de :
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Par evelaw le 28 Juillet 2010 à 17:19
Aux Amis du Blog, il y a quelques temps, je vous ai présenté ma ville natale Croix ; en voici quelques autres aspects tout autant intéressants, je vous souhaite une agréable visite :
Le Château de la Fontaine - La Porte Fortifiée date de 1605
Petit rappel historique :
La première trace connue des seigneurs de la Fontaine remonte à 1136.
D’après la légende, c’est le manoir qui accueillît Gilles de Croix en retour de croisade vers 1254/1255.
Le château de la Fontaine est l’un des plus beaux fleurons de notre patrimoine et classé, de surcroît, monument historique : portail, façade, plan d’eau, grilles...
Le bâtiment évoque le style renaissance flamande.
Le Kiosque à musique dans le Parc de l'Hôtel de Ville
En 1898, Isaac Holden offre à la ville le kiosque à musique qui se situe, alors, sur la Grand-Place.
Le kiosque trouvera en 1934, dans le parc de l'hôtel de ville, sa place définitive, ceci afin de permettre de goûter paisiblement les auditions musicales qui ne seront plus ainsi perturbées par le bruit des voitures.
L'Eglise Saint-Martin Sculptures - La vierge en bois est un arbre mort resculpté
L'Eglise Saint-Martin
Dans l’histoire de la paroisse, ce qui frappe, c’est le nombre de démolitions, de saccages, dont elle a eu à souffrir. La dernière en date remonte à la révolution française qui ne l’a pas épargnée non plus. Bien national, elle est vendue pierre par pierre comme d'autres édifices en cette fin de XVIIIe siècle.
Les origines de la paroisse se perdent dans le passé, il semble toutefois que les premiers signes d’une église à cet endroit remonteraient à 1065 ou 66. En 1469, on ne comptabilisait que 63 feux (foyers) dans le village (190 à la fin du XVIIe siècle).
A partir de 1800, les offices seront célébrés dans l’ancien presbytère, datant de 1756, dans l’actuel contour Saint-Martin. Les paroissiens souhaitent une nouvelle église. Une petite chapelle sera construite. Celle-ci s’avère trop petite, on en construit donc une autre qui sera consacrée en décembre 1805. Mais l’édifice sera lui aussi trop petit.
En 1846, la décision de tout reconstruire est prise sous la direction de l’architecte Théodor Lepers. Le Curé et le Maire s’associent pour recueillir les fonds. En 1848, le 26 décembre, l’église est consacrée.
En 1878, il est procèdé à un rehaussement, ce qui triplera la surface de l’église. Les châssis en pierre et les premières orgues datent de cette époque. Le cimetière qui entourait l’église est déplacé aux Ogiers.
En 1905, l’église est devenue bien communal (séparation de l’église et de l’Etat). Grâce à l’essor industriel, la commune contribue à son embellissement. Aux fil des ans, l’église s’est étoffée de peintures murales, inspirées par la Sainte-Chapelle de Paris, de vitraux, mosaïques, de mobilier en chêne, d'une chaire de bois sculpté ; d’un chemin de croix, copie de celui de Saint-Martin de Roubaix ; d’un autel de Saint Joseph.
De 1980 à 82, d’importantes rénovations sont réalisées : la pierre, la brique, les boiseries retrouvent leur éclat, la réfection de la toiture, l’installation de l’électricité, le sablage, les peintures extérieures et intérieures, le repiquage des vitraux, la protection des orgues, la remise en service des cloches et des sonneries, le réaménagement des espaces verts, l’installation d’un éclairage extérieur.A découvrir :
Une grande peinture, incrustée dans le buffet de l’orgue, signée Pharaon De Winter (1849-1924). Cette oeuvre de 1881, qui représente la descente de Croix, fait partie d’un triptyque dont les deux autres éléments se trouvent en l’église Saint-Vincent à Marcq-en-Baroeul.Le bronze représentant Saint-Martin a été réalisé par René Van der Meersche (artiste croisien) en 1931. Les fonts baptismaux, en laiton et en bois, ont le même âge que l’église actuelle (1848).
Quatre tableaux (fresque de 12 mètres de largeur peints dans les années 1920 par les peintres tournaisiens Mahaux et Trenteseaux) représentent la légende de Sigismond (probablement Gilles de Croix).
Eglise Saint-Pierre et place de la Liberté
Décidée en 1875, la construction fut terminée en 1892. Elle est de style néo-byzantin, en brique et pierre de taille.
L’église a été édifiée par les membres d'une société civile immobilière à laquelle appartenaient des notables croisiens. Elle est destinée à être, dans ce quartier ouvrier, une "chapelle de secours". Mais sa construction, que l'Etat ne reconnaît pas, en fait un bien privé. Elle n'intègre donc pas le domaine public avec la loi de séparation.
Les cloches de l’église furent baptisées en 1923. La première cloche s’appelle Marie-Andrée, elle pèse 1500 kilos. La deuxième cloche s’appelle Laure-Eugénie et pèse 1100 kilos. Elles furent fondues en 1923 et remplacèrent les cloches enlevées par les Allemands en 1918.La Villa Cavrois (avant les travaux de rénovation)
La Villa Cavrois
En 1928, l’industriel Paul Cavrois, héritier d’un empire textile prospère, demande à un célèbre architecte avant-gardiste de lui bâtir une grande demeure moderne. Robert Mallet-Stevens (1886-1945), architecte français d’origine belge, alors au sommet de son art, dessine la villa Cavrois, un édifice remarquable tant sur le plan stylistique qu’en matière d’innovations «fonctionnelles».
Elle a l’allure d’un grand paquebot. Le vaste édifice (90 m de façade et 2400 m2 de plancher) fait de milliers de briques jaunes, s’articule en une série de volumes cubiques !
En 1932, la villa est inaugurée à l’occasion du mariage de l’héritière Cavrois.
En 1986, la villa Cavrois est vendue à une société immobilière qui projette le lotissement du parc. Une bataille juridique s'ensuit, pendant laquelle la villa, vidée de ses meubles, est laissée à l'abandon
En 1990, la villa est classée monument historique par décret.
En 2001, la villa Cavrois est rachetée par l'Etat. Avant cela, il avait financé des travaux minimum de sauvegarde du bâtiment. Mais beaucoup reste à faire avant de lui rendre son éclat d'origine...La villa Cavrois est la dernière commande privée de Robert Mallet Stevens. Il y opère une habile synthèse de toutes les avant-gardes architecturales de l’époque : terrasses, jeux de lumières avec d’innombrables baies vitrées.
L’agencement de la maison est tout aussi démesuré en luxe et en innovation... Un cadre lumineux, largement aéré et bien chauffé, avec le moins de gestes inutiles, afin d’avoir un minimum de personnel de service.
La salle de bains des parents est un espace surdimensionné, de même superficie que la chambre, et ouverte sur une très grande terrasse. On y trouve une balance intégrée dans le mur et, surtout, une étonnante et immense douche ronde à jets, couverte de mosaïques.
Chauffage central, ascenseur, passe-plat, éclairage indirect, pièce coffre-fort, fumoir, station essence privée, piscine découverte d’une vingtaine de mètres et... une salle de cinéma. Il y avait même une pièce qui ne servait qu’à ranger les rallonges de table de salle à manger et une formidable salle de jeux pour les enfants.
La villa était à l’époque cernée d’un magnifique jardin à la française aux perspectives géométriques. Tout a été dessiné dans le moindre détail, jusqu’au mobilier, exécuté par un ébéniste parisien et vendu aux enchères en 1986.Les textes et photos de cet article ont été récupérés sur les sites officiels de :
http://ville-croix.atoo.net/pro/ville/croix/
Merci pour votre attention et votre fidèlité,
j'espère que cette présentaton vous aura fait passer un moment agréable.
A bientôt.
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Par evelaw le 27 Mai 2010 à 10:57
Pour les Amis du Blog de toutes les régions
qui ne lisent pas le journal régional NORD-ECLAIR,
mais qui s'intéressent au foot des juniors,
nos futurs champions du monde, souhaitons-leur !
voici les résultats du tournoi 2010 de l'Iris-Club de Croix.
LE FC PORTO remporte le 54 ème Tournoi
CLASSEMENT DES EQUIPES
1 FC PORTO 2 BRONDBY 3 BSC YOUNGS BOYS 4 LAZIO 5 RC LENS 6 SPORTING PORTUGAL 7 IC CROIX 8 WASQUEHAL 9 ZENITH ST PETERSBOURG 10 WILLEM II 11 VALENCIENNES 12 SEVILLE
Extrait de l'article de NORD ECLAIR
link : http://www.nordeclair.fr/Sports/Football/2010/
FOOTBALL TOURNOI INTERNATIONAL
DE L'IRIS CLUB DE CROIXI54 E ÉDITION
Porto a ensoleillé le tournoi
Publié le mardi 25 mai 2010 à 06h00
Maciel, le héros de la finale, avec deux buts face à Brondby.
Photo Ludovic Maillard
Le FC Porto inscrit pour la première fois son nom au palmarès du tournoi. Les Dragons n'ont « craché » que du beau jeu durant trois jours, au grand bonheur de leurs supporters...
FRANCK SEGUIN > franck.seguin@nordeclair.fr
Et dire que le FC Porto n'était pas prévu pour cette 54e édition du tournoi de Pentecôte ! Finalement, le forfait de dernière minute du Dinamo Minsk, vainqueur la saison passée, n'a eu que du bon.Les Portugais ne se sont pas fait prier pour prendre le trône laissé vacant. Et tout le monde est content. Finalement, le pressentiment de Corine Bonvarlet, l'organisatrice du tournoi, annoncé à la mairie de Croix juste avant l'événement, était parfaitement exact. « Au moment de la présentation des douze équipes, on commence toujours par le vainqueur de l'édition précédente, mais Minsk n'était pas là et personne ne le savait. J'ai donc présenté son remplaçant, le FC Porto, comme le potentiel vainqueur ». Dans le mille !
La loi du plus fort
Durant tout le week-end, les Dragons n'ont craché que du beau jeu, alliant spectacle et buts. Il n'en fallait pas plus pour refaire vivre au stade Henri-Seigneur la folle ambiance des grands jours. Les anciens en gardaient toutefois un triste souvenir. Les Portugais n'étaient plus venus à Croix depuis 23 ans et cette finale à l'issue de laquelle ils avaient été punis durant plus de deux décennies. Leur retour a fait plaisir à voir. Et pour cette finale, ils ont joué à domicile.
Le Stade, rempli de drapeaux portugais avec des supporters habillés de la tête aux pieds à la gloire du FC Porto, était entièrement acquis à leur cause. Il n'en fallait pas plus pour tétaniser les pauvres Danois de Bondby, pourtant excellents avant cette dernière marche. Le match ? Une simple formalité pour les Dragons, victorieux 3-0 grâce à un doublé de Maciel et un troisième opus de Carlos Costa juste avant le coup de sifflet de final.
Cela vaut bien une liesse inoubliable et un petit envahissement du terrain. Le FC Porto s'impose pour la première fois à Croix après avoir raté, à deux reprises, la dernière marche.
Avec un comportement irréprochable mais surtout ce beau jeu pratiqué durant trois jours, les Portugais ont ensoleillé le tournoi et, par la même occasion, conjuré la malédiction. Nul doute qu'ils seront de retour l'année prochaine !
CROIX, LENS, WASQUEHAL ET LES YOUNG BOYS
ONT ASSURÉ LE SHOW
Avant la finale, certaines équipes se sont lâchées durant les matches de classement. À commencer par les Croisiens, victorieux de leurs copains wasquehaliens, de Lens ou encore des Suisses des Young Boys. Une parfaite mise en bouche... Un seul petit 0-0, trois séances de tirs au but et des scènes de joie en pagaille : cette dernière journée a privilégié le beau jeu. Des images de liesse, quelques larmes et encore une affluence proche des 2000 personnes : ce tournoi s'est conjugué au « presque parfait ».
La seule fausse note est peut-être à mettre au crédit du FC Séville, dernier du tournoi et endormi durant les trois jours, à des années lumières de la chaleur andalouse. Pourtant, le soleil n'a eu de cesse de briller durant trois jours à Croix. À commencer par les locaux, braves et vaillants jusqu'au bout pour aller chercher cette honorable septième place face à leurs copains de l'Entente Sportive de Wasquehal. « Suedois », on en reparlera ? Les Croisiens méritent bien des honneurs. La joie des Lensois fait, elle aussi, plaisir à voir, emmené par un joueur nommé « Suedois » dont on reparlera peut-être dans quelques années (photo ci-contre).
La Lazio de Rome, conspuée dimanche au terme de sa demi-finale électrique, a fait amande honorable hier dans son match face au Young Boys. Pas un mauvais geste, pas un seul carton ni même une contestation. Mais une défaite à l'arrivée face aux Suisses, deuxièmes à l'applaudimètre derrière les intouchables portugais du FC Porto.
w F.S.
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Par evelaw le 25 Mai 2010 à 17:50
Aux Amis du Blog,
Pour les Gourmands et Gourmet(te)s
de toutes Régions
Quelques spécialités sucrées du Nord
les textes et photos ont été empruntés aux sites officiels de
http://www.parcours-gourmand.org/
et Marmiton.org
Biscuits et pâtisseries
> Gaufres fourrées
Le Général de Gaulle appréciait énormément les gaufres fourrées du Nord et a fortement contribué à leur notoriété.Fines et moelleuses, elles sont garnies de sucre broyé et aromatisé, de cassonade et aromatisées à la vanille, au rhum ou même à la chicorée.
Ces gaufres ont une forme ovale et mesurent environ 10 cm de long sur 5 de large.
Gaufres fourrées
> Spéculoos
Le spéculoos est un biscuit traditionnel originaire de Belgique.Sa fabrication nécessite de la cassonade, qui lui donne cette teinte très dorée, et des épices comme la cannelle ou le gingembre.
> Tarte au sucre
La tarte au sucre du Nord de la France est préparée avec de la cassonade.L’on abaisse une pâte sur laquelle est versé un mélange d’œufs, de crème et de cassonade. Il en résulte une tarte moelleuse
Cramique
> Biscotte de Courtrai
C’est une tranche de cramique trempée successivement dans la frangipane et lacassonade puis passée au four.
> Cramique
Le cramique est un pain brioché d’origine flamande très réputé dans le Nord de la France.
Confiseries
<nobr> </nobr>
Babeluttes ©Marmiton.org
> Babeluttes
Les babeluttes sont une spécialité flamande.Ce sont des caramels tendres à la cassonade.
> Chuques du Nord
Les chuques sont des caramels dursaromatisés au café et fourrés d’un caramel onctueux.
> Bêtise de Cambrai
La Bêtise de Cambrai est un bonbon à la menthe recouvert d’une fine rayure de sucre.Selon les légendes, ce bonbon serait né d’une erreur, ce qui explique leur nom.
> Vergoise
La vergeoise est un sucre brun provenant de la betterave.Sa couleur, plus ou moins foncée, est fonction du nombre de cuisson qu'il subit.
Sa consistance moelleuse et sa saveur particulière en font un sucre très apprécié pour préparer les différentes spécialités du Nord, notamment les spéculoos.
Boissons
©Marmiton.org
> Bière
Le Nord de France est une terre céréalière où l’on cultive, entres autres, du houblon et de l’orge.La bière est produite selon un savoir-faire traditionnel.
Si auparavant chaque village avait sa propre brasserie, aujourd’hui, il ne reste plus que quelques brasseries.
Il existe une grande variété de bières qui possèdent toutes leurs spécificités.
Les bières sont également utilisées en cuisine pour aromatiser les plats ou faire mijoter les viandes.
> Limonade
Produite dans des brasseries selon des méthodes anciennes, la limonade se pare de mille couleurs et parfums.
> Chuche-mourette
Le chuche-mourette est une boisson alcoolisée à base de cassis et de genièvre qui se consomme en apéritif ou en digestif.Il paraît qu’elle aurait des vertus aphrodisiaques.
> Liqueur de genièvre
L’alcool de genièvre est à base de céréales et de baies de genièvre.Les céréales qui rentrent dans sa composition sont le blé, le malt et l’avoine.
La consommation d’alcool de genièvre était très importante jusqu’au XXème siècle, aujourd’hui, elle est peu importante au regard des quantités consommées à cette époque.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
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Par evelaw le 24 Mai 2010 à 21:20
Pour les Amis du Blog,
Oui, je sais, les Montgolfiades de Villeneuve d'Ascq se déroulaient il y a deux semaines et malheureusement en raison du mauvais temps et du vent, elles ne sont pas passées au dessus de chez moi. Je n'ai donc pas pu prendre de photo.
Or, ce soir, j'étais au jardin profitant d'un peu de fraîcheur et j'entends soudain le bruit caractéristique de soufflerie. Je lève la tête et surprise j'aperçois dans le ciel un ballon, je me précipite sur mon APN et voilà ce que j'ai pu photographier. Je n'ai pu à mon grand regret qu'en voir deux. Mais suffisamment proches pour bien les zoomer. Je vous en fais profiter immédiatement.
Photos persos prises ce dimanche soir vers 21 heures
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Je suis désolée de n'avoir pu en voir plus, ce sera pour la prochaine fois et je ne manquerai pas de vous faire partager ce moment.
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Par evelaw le 18 Mai 2010 à 12:10
54E TOURNOI INTERNATIONAL DE L'IRIS CLUB DE CROIX
LES 22, 23 ET 24 MAI 2010
La Mascotte du Club
Acteur majeur de la découverte des champions de demain, le Tournoi International de Football de l’IC Croix accueille depuis plus de 50 ans les meilleurs équipes européennes et mondiales.
Reconnu comme l’un des plus grands tournois français, labellisé « France 98 », le Tournoi International de Football de l’Iris Club de Croix a également acquis une véritable renommée internationale au fil de ses 53 années d’existence.
Retour aux origines…
1957 - Le grand départ, avec les équipes de Reims et Croix.
1961 - Premier tournoi internationalavec le Torino, Monaco et le Servette de Genève.
1969 et 1973 - Présence de Raymond Kopa puis de Joao Havelange.
1997 - Victoire de l’équipe de France des moins de 17 ans.
Les équipes locales n'auront pas la tâche facil
Extrait de l'article publié par le journal "Nord-Eclair", le samedi 20 mars 2010
Cette année, dix nations seront représentées dont la France, avec les équipes du RC Lens, de l'ES Wasquehal et de l'IC Croix.
Comme l'avait annoncé la manager du tournoi Corine Bonvarlet, cinq clubs participeront pour la première fois au Tournoi de Croix, compétition réservée aux U17 :
Brondby IF (Danemark), BSC Young Boys (suisse), FC Zenit (Russie),
Séville FC (Espagne) et la Lazio (Italie).
Outre ces cinq inédits, on notera cette année le retour de l'ES Wasquehal.
Deux autres clubs français seront en lice : l'IC Croix, bien sûr, et le RC Lens, qui étrennera sa vingt-cinquième participation.
Pas d'autre tricolore pour cette 54e édition, ce pour des raisons financières : « Les clubs français nous demandent de payer leurs déplacements, or nous n'en avons pas les moyens ».
À noter également cette année, le retour des finalistes de 2009 : le Dinamo Minsk (vainqueur) et le Sporting Portugal.
Le Terrain Jacques Debuck
PROGRAMME
VENDREDI 21 MAI 2010
19:30 -> Défilé des délégations dans les rues de la ville
21:00 -> Spectacle musical sur le stade, suivi d'un feu d'artifice (vers 23:00)
SAMEDI 22 MAI 2010
De 9:00 à 12:00 -> matchs 1 à 3 (rencontres par groupe)De 14:00 à 19:00 -> matchs 4 à 8 (rencontres par groupe)DIMANCHE 23 MAI 2010
De 9:00 à 13:00 -> matchs 9 à 12 (rencontres par groupe)
14:30 -> 3ème ayant le plus grand nombre de points / 3ème ayant le plus petit nombre de points (match 13)
15:30 -> 2 autres équipes 3èmes de leur groupe (match 14)16:30 -> PREMIERE DEMI-FINALE (même principe de rencontre que pour les 3èmes)
17:40 -> DEUXIEME DEMI-FINALE (même principe de rencontre que pour les 3èmes)
LUNDI 24 MAI 2010
8:30 -> 2ème ayant le plus grand nombre de points / 2ème ayant le plus petit nombre de points (match 17)
9:30 -> 2 autres équipes 2èmes de leur groupe (match 18)
10:30 -> équipes perdantes des matchs 13 et 14
11:30 -> équipes gagnantes des matchs 13 et 14
14:00 -> équipes perdantes des matchs 17 et 18
15:00 -> équipes gagnantes des matchs 17 et 18
16:00 -> équipes perdantes des demi-finales
18:15 -> FINALEGROUPE A GROUPE B GROUPE C GROUPE D Séville FC (Espagne) Sporting Portugal (Portugal) BSC Young Boys (suisse) SS Lazio (Italie) Dinamo Minsk (Biélorussie) Brondy IF (Danemark) Willem II/RKC (Pays-Bas) FC Zenit (Russie) ES Wasquehal Crystal Palace FC (Grande-Bretagne) RC Lens IC Croix
Que la meilleure équipe gagne, Allez les Jeunes !!
CONTACT
Pour tout renseignement ou information n'hésitez pas à contacter
Mme BONVARLET Corine
Manager du tournoi
45 Rue de l'Egalité
59170 CROIX
33 (0)6 81 96 02 90
E Mail : iris.croix@laposte.netLes textes et photos de cet articles sont empruntés au site officiel de :
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Par evelaw le 12 Mai 2010 à 16:32
Aux Amis du Blog,
Pour continuer la série sur la découverte de ma ville, je vous présente :
Musée des moulins
Entre les deux moulins, le musée des Moulins
Histoire
L'idée d'un musée des moulins date de 1973.
En mars 1974 le moulin des Olieux est racheté par l'Association régionale des amis des moulins (ARAM). Son emplacement à Villeneuve-d'Ascq est décidé en 1977, et il faut sept années de travaux pour lui redonner son aspect d'autrefois.
En 1979 le moulin à farine est racheté par l'ARAM. Installation sur le site de Villeneuve-d'Ascq commence en juillet 1980.
En 1984 débutent les travaux de rénovation du moulin à farine en 1984.
En 1987 le moulin fait sa première production d'huile depuis sa restauration. En 19 juin 1988, le moulin à farine en état de moudre est inauguré.
La construction du musée Villeneuve-d'Ascq commence en 1992.
Le musée est inauguré le 28 mai 1995.
Présentation
Dans un cadre authentique, le musée décrit la vie dans et autour des moulins. On y découvre l'évolution des technologies de fonctionnement et des énergies utilisées, de la main de l'homme à l'électricité, en passant par la vapeur.
Différents métiers gravitant autour de ces moulins et de nombreux objets et outils complètent utilement l'information.
Découvrez ici un patrimoine molinologique mais aussi et surtout un héritage retraçant un aspect de l'histoire avec un grand H.
Le moulin des Olieux
C'est en 1976 que ce premier moulin est arrivé à Villeneuve d'Ascq, mais son origine est bien plus lointaine.
C'est en 1743, à Audruicq, que le charpentier Ingelbertus Martinus De Smyttère bâtit le "tordoir" à huile qui est aujourd'hui à Villeneuve d'Ascq.
Il sera transformé en moulin à farine pour être abandonné à la fin du XIXème siècle.Le moulin des Olieux
Au début du XXème siècle, Alphonse Gourdin, un meunier en quête d'un instrument de travail, rachète le moulin et le fait démonter puis transporter par panneaux jusqu'à Offekerque.
A Alphonse succéda Gérard, son fils, qui continuera l'exploitation jusqu'en 1950.
Laissé à l'abandon, le moulin est en piteux état lorsqu'en mars 1974 la famille Gourdin et les responsables de l'Association Régionale des Amis des Moulins signent l'acte de sauvegarde de l'édifice.
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La renaissance
Le mécanisme démonté, la cage est transportée à Villeneuve d'Ascq où un terrain est trouvé. De 1977 à 1983, les travaux vont bon train. Après les fondations, la cage est restaurée puis posée sur son pivot. En 1982 les pilons sont installés, avant la pose des ailes, le 10 décembre la même année.
L'inauguration du moulin a lieu le 26 juin 1983, mais ce n'est qu'en 1986 qu'il produit sa première huile, ce qui donne lieu à une nouvelle fête d'inauguration.
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Deux siècles de prospérité
Ce premier tordoir est le seul rescapé de ce qui, autrefois, faisait la spécificité de notre région.
La culture des plantes oléagineuses était en effet très répandue et on ne dénombrait pas moins de 200 moulins autour de Lille au XVIIIème et XIXème siècle.
La prospérité commerciale de Lille était due, en grande partie, à l'huile vendue en France et à l'étranger.
Wazemmes comptait à lui seul 70 moulins répartis dans un quartier qui devint, en 1833, la commune indépendante des "Moulins". C'est en hommage à ces ouvriers que l'A.R.A.M. a donné le nom de "Olieux" à l'unique moulin tordoir reconstitué dans la région.
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La fabrication de l'huile
On tirait l'huile principalement des graines de colza, de lin, de l'œillette, de la cameline ou du chenevis. C'est le lin qui est utilisé à Villeneuve d'Ascq.
Le moulin à farine
Le moulin des Olieux n'est pas terminé que déjà présente l'occasion de sauver un deuxième moulinsitué à Ruminghem, dans le Pas-de-Calais, dont il ne reste que la cage, servant de poulailler et de clapier à lapins.
Le 2 octobre 1979, il est ramené à Villeneuve d'Ascq, où la commune prend l'initiativede conserver le moulin et de participer financièrement à sa reconstruction.
Les financements de la ville, du Conseil Régional, du Conseil Général et du Ministère de la Jeunesse et des Sports permettent de mener à bien et rapidement les travaux de restauration.
Commencés en novembre 1984, les travaux seront achevésen 1988. Le moulin est apte à moudre le blé et à bluter la farine.
Le moulin à farine
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Son histoire
Cependant, il faut remonter plus de deux siècles en arrière pour connaître son origine.
C'est en 1776 que le charpentier Loan lui donne le jour. Jusqu'en 1948, il ne cessera de moudre le blé, d'abord par la seule force du vent, puis avec un moteur électrique à partir de 1936.
Après l'abandon de son exploitation, la meule sera enlevée en 1956.
Le moulin à Eau
En 1987, l'A.R.A.M. installe son troisième moulin. C'est un moulin à eau de 1902, venu de Vers-sur-Selle près d'Amiens. C'est un martinet provenant de la taillanderie Monnayer qui était spécialisée dans la fabrication d'outils agricoles et jardiniers. Ce moulin ne fonctionne pas, mais il est bien visible et vient enrichir la collection du Centre de molinologie.
Le reste de mécanisme de ce moulin de Rety est exposé
au musée des moulins de Villeneuve d’Ascq.
liens des sites officiels auxquels ont été empruntés les textes et images de cet article :
http://www.villeneuvedascq.fr/musee_des_moulins_.html#1
http://asso.nordnet.fr/aramnord/site/moulin_olieux.htm
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Par evelaw le 12 Mai 2010 à 13:37
Avis aux Amis du Blog qui seraient de passage
dans la Région du Nord
La Nuit des Musées
Lien :
http://www.villeneuvedascq.fr/nuit_des_musees_.html
Samedi 15 mai, à l'occasion de la Nuit des musées, les structures villeneuvoises ouvrent leurs portes au public à des horaires inhabituels avec des animations.
Demandez le programme !- La classe musée Étienne-Notardonato
De 18h à 21h, vous découvrirez une salle de classe des années 1930 reconstituée, aurez l'occasion de relever les défis du calcul mental avec ardoise et de l'écriture à la plume. Les bons élèves se ront récompensés, avec des bons points.
Entrée gratuite.
Tél : 03.20.43.55.75.- Le musée du Terroir
Installé dans une ancienne ferme à cour carrée fermée, ce musée invite à redécouvrir la vie à la campagne au 19ème et au début du 20ème siècles.
Ouverture du musée et de l'estaminet de 18h à 22h.
Entrée et spectacles gratuits.
12, Carrière Delporte, rue Pasteur, tél. 03 20 91 87 57.- Asnapio
Le parc donne à voir des reconstitutions, à partir de données archéologiques, de bâtiments représentatifs de l'habitat rural régional du Néolithique au Moyen-âge.
Deux projections du film «L'âge de glace 1» sont proposées à 17h30 et 20h. Nombre de places limité, réservation fortement conseillée.
Ouverture du site à partir de 16h30 ; visite guidée de 17h à 18h.
Entrée et animations gratuites.
Rue du 8-Mai-1945, tél. 03.20.47.21.99.- Le musée du château de Flers
Pour suivre le thème national, du contraste entre la nuit «éclairée» d'aujourd'hui et la nuit «noire» du Moyen-âge, une conférence-débat aura lieu à 20h. Animée par M. Caulier, du Carl, elle traitera de la pollution lumineuse et sera suivie d'une intervention sur «la perception de la nuit au Moyen-âge».
À 21h, balade pédestre au départ du château de Flers, jusqu'au site archéologique de la Motte Quiquempois du parc Urbain ; présentation du lieu et de son histoire, puis conte nocturne par R. Bouali., conteur.
Le musée sera ouvert samedi 15 de 17h à 21h30 avec visite guidée à 18h30 et dimanche 16 11h à 18h30.
Entrée gratuite.
Chemin du Chat-Botté, tél. 03.20.43.55.71.- Le musée de Plein Air
Il abrite des reconstitutions de maisons traditionnelles de la campagne flamande. Le parc sera ouvert de10h à 20h30 ; gratuité après 17h.
A 17h30, puis à 19h30, des balades théâtrales illumineront les plus beaux coins de ce parc. Elles sont organisée en partenariat avec le Centre de ressources du théâtre en amateur, une trentaine de comédiens du réseau «Entre cour et jardin».L'estaminet sera ouvert jusque minuit ; réservations conseillées au 03 59 00 24 75.
143 rue Colbert, tél. 03.20.63.11.25.
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Par evelaw le 9 Mai 2010 à 14:04
LILLE
La Citadelle de Lille
CLIQUER SUR LES IMAGES POUR LES AFFICHER EN GRAND FORMAT
Cette « Reine des citadelles » est la matrice de la plupart des citadelles conçues par Vauban.
Établie sur la frontière de la Flandre, elle faisait partie d'une double ligne de places fortesentre Gravelines, Dunkerque et Maubeuge-Rocroi.
Elle délimitait le fameux « Pré carré », conçu par Vauban, comportant 28 villes fortifiées.
C'est à partir de Lille que Vauban a supervisé l'édification des nombreuses citadelles et canaux du Nord, lesquels ont structuré la frontière qui sépare toujours la France de la Belgique.
Lille est prise aux Espagnols par les troupes françaises au mois d’août 1667 et Louis XIV ordonne aussitôt la construction d'une forteresse. Le chevalier de Clerville et Vauban proposent des plans. Ce sont ceux de Vauban qui sont retenus par le roi.
Les travaux sont engagés dès 1668 sous la direction du maître-maçon lillois Simon Vollant. En 1671, la citadelle est opérationnelle tandis que Vauban continue de façonner la ville en faisant naître, à deux pas de là, un nouveau quartier autour de la rue Royale.
La conception de la citadelle part d'une idée simple mais particulièrement efficace : pas un de ses murs ne peut être approché par l'ennemi sans que celui-ci ne se trouve sous le feu d'un mur voisin.
La porte Royale
La porte Royale est fermée par un pont-levis à crémaillère ; c’est le principal accès de la forteresse. Elle fait face à la ville de Lille et ses dimensions sont de 14 mètres 20 en largeur et 15 mètres 50 en hauteur.
Elle est ornée d'une inscription à la gloire du « Roi Soleil » sur une plaque rectangulaire située au-dessus du couloir d'entrée écrite par le baron Michel-Ange Vuoerden, ancien bailli de Lille et chevalier du Conseil Souverain de Tournai dont la traduction est la suivante :
« Lille, couronnement grandiose des victoires de Louis XIV, conquérant les provinces héritées par Marie-Thérèse, son épouse, et contrainte par lui-même, en neuf jours, à capituler, à l’étonnement de l’Univers, elle qui eût arrêté ou retardé longtemps l’élan de tout autre, a pu apprécier la sagesse et la bonté de Celui qu’elle avait reconnu invincible. Grâce à la protection de cette Citadelle érigée par la magnificience du Roi, déjà supérieure par ses richesses et le nombre de ses habitants aux autres cités de la Belgique catholique, elle ne le cède maintenant en rien à aucune d'elles pour la gloire de ses fortifications, seule chose qui lui manquait auparavant. Année 1670 ».
Elle est elle-même surmontée par un cartouche monumental avec des décorations soignées faites de trophées militaires anciens, de guirlandes, des armes de France aux trois fleurs de lys surmontées de la couronne royale et du cordon du Saint-Esprit. Sur le fronton est représenté le symbole du Roi Soleil.
La porte Dauphine
La porte Dauphine est la porte de secours de la Citadelle. Elle est tournée vers le Sud-Ouest, côté campagne, face à Lambersart.
Elle était autrefois dotée d'un pont-levis. Au-dessus du passage central, le cartouche est décoré de guirlandes de feuillages et de trophées militaires. Sur le fronton est représenté le symbole du Roi Soleil entouré par des décorations représentant la Guerre et les Arts. Lors de la Révolution française, l'emblème astral personnifiant Louis XIV a été détruit et n'a été restauré qu'après la Seconde Guerre mondiale.
Plaque commemorative des fussillés dans la Citadelle Vauban
La citadelle dans la ville moderne
Alors que l'urbanisme de Lille allait percer au fil des siècles les limites des fortifications dans la plupart des directions, la citadelle est restée la limite nord-ouest de la ville.
Cette citadelle, dont le caractère exceptionnel a été reconnu par une inscription à l'inventaire des monuments historiques dans les années 1930, a eu la chance d'être constamment militarisée, évitant en grande partie son altération.
Insigne du 43ème RI dans la Citadelle Vauban à Lille
Le plus grand ennemi de la citadelle a été dans un premier temps l'automobile. Comme toutes les villes de son importance, Lille fit face à une explosion du trafic routier dans la deuxième moitié du xxe siècle.
La ville fut ceinturée de boulevards périphériques, qui contournaient le glacis de la citadelle (façade de l'Esplanade et avenue Léon-Jouhaux). Inévitablement, l'espace appelé Esplanade, à l'est de la citadelle, fut annexé par l'automobile pour les besoins du stationnement, le quartier voisin du Vieux-Lille étant un tissu de rues anciennes et étroites.
La conscience de ce gâchis n'apparut que trop tard. Au lieu d'être entourée d'un vaste poumon vert, certainement pas superflu dans une ville aussi minérale que Lille, la citadelle devenait peu à peu un espace urbain.
Après l'arrivée en nombre d'écologistes au conseil municipal en 2001, la mairie lança un projet de réhabilitation de l'Esplanade, comprenant une limitation et une meilleure organisation des surfaces ouvertes au stationnement, lequel devint payant.
Il paraissait en effet illusoire de réussir à restituer à la citadelle son glacis original, libre de toute circulation automobile, sans engager la construction d'autres parkings que Lille n'avait plus la place d'accueillir.
Douves de la citadelle Vauban
Environnement
La citadelle est entourée d'un espace (60 hectares) dit Bois de la citadelle ou Parc de la citadelle, comprenant de nombreuses zones humides. Il est l'espace vert et de loisirs et détente le plus vaste de Lille, et intègre une multiplicité de micro-paysages grâce aux reliefs laissés par les travaux de fortification de Vauban.
Cet espace fait l'objet d’un important programme de restauration écologique depuis 2003, incluant la protection des vieux bois et de bois-mort pour leur richesse en invertébrés et champignons mais aussi des espèces d'animaux, et comme source d'alimentation pour de nombreuses espèces dont les pics qu'on peut observer dans le bois.
Ces aménagements ont déjà permis le retour de nombreuses espèces animales et de champignons. C'est un des éléments importants de la trame verte de la communauté urbaine. Il est physiquement connecté aux berges des Bois-Blancs via les passerelles Ory et Soubise et aux berges de la Deûle vers la Belgique.
Un Parking relais existe (parking du Champ de Mars) et la zone est directement desservie par plusieurs lignes de bus.
Une partie du parc est occupée par des jeux pour enfants, une zone d'accueil et le Zoo de Lille (gratuit). Le Parc abrite aussi 3 des 4 premierslombriducs construits en France. Un petit parc d'attractions existe a proximité de la Citadelle : Les Poussins, Parc de la Citadelle.
LES TEXTES ET IMAGES DE CET ARTICLE ONT ETE EMPRUNTES AUX SITES OFFICIELS DE :
http://commons.wikimedia.org/wiki/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Citadelle_de_lille
http://www.mairie-lille.fr/en/images-of-lille
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Par evelaw le 8 Mai 2010 à 16:48
LE PARC DU HERON
Le parc du Héron est situé au centre de la ville de Villeneuve-d'Ascq. Il compte 110 hectares d'eau et d'espaces verts.
Depuis 1995, 73 ha du parc à l'est du lac du Héron sont classés réserve naturelle volontaire, ce qui permet de protéger la faune et la flore. Il comprend un grand lac, le lac du Héron.
Cliquer sur les images pour les afficher en grand format
Le Lac du Héron
Il est surplombé de la colline des Marchenelles, colline artificielle culminant de 40 m, créée à la création de la ville nouvelle avec la terre extraite du creusement des lacs. La colline des Marchenelles compte une forêt d'environ 120 000 plants, plantés en 1981 et 1982. Les principaux arbres qu'on y trouve sont l'aulne, le tremble, l'orme et le chêne.
Colline des Marchenelles
On y trouve aussi le parc de reconstitution archéologique Asnapio, le pavillon de chasse (xviie siècle, rénové par les Compagnons du Devoir), la ferme Petitprez, la ferme du Héron (ex-ferme Lenglet).
Pavillon de chasse - Espace Naturel Métropolitain
Depuis 1984, un verger conservatoire du CRRG (Centre régional des ressources génétiques) du Nord/Pas-de-Calais, a été créé à Villeneuve d'Ascq, pour analyser et observer 700 variétés de pommes issues de la région ainsi que d'autres arbres fruitiers, conservées dans ce verger, sur des porte-greffes. On y fait aussi des expériences d'hybridation
Le parc est un endroit de promenade apprécié pour les marcheurs et les cyclistes. De nombreuses personnes viennent s'y détendre le week-end, et les bords du lac sont un endroit privilégié pour bronzer ou lire. Des sentiers de promenade ont été réaménagés en 2004. Depuis 2002, le parc du Héron est gérée par l'Espace naturel Lille métropole.
Les textes et images de cet article ont été empruntés aux sites officiels de :
http://www.villeneuvedascq.fr/
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Par evelaw le 7 Mai 2010 à 12:24
Aux Amis du Blog,
Lille est vraiment une très jolie ville avec une histoire riche en évènements et d'évolution, en voici quelques aspects, qui je l'espère vous donneront envie d'en savoir plus.
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C'est la préfecture du département du Nord et le chef-lieu de la région Nord-Pas-de-Calais.
Surnommée la « Capitale de Flandre », Lille est, avec ses 225 789 habitants au 1er janvier 2007, la principale ville, aux côtés de Roubaix, Tourcoing et Villeneuve-d'Ascq, au sein de Lille Métropole Communauté urbaine, et qui totalise près de deux millions d’habitants.
Son nom en ancien français (L’Isle), proviendrait de sa localisation primitive sur une île des marécages de la vallée de la Deûle où elle a été fondée.
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LA GRAND PLACE
LA VIEILLE BOURSE
LA CHAMBRE DE COMMERCE
Depuis son apparition dans l'Histoire au xie siècle elle a ainsi toujours été une ville de langue romane. Ville de garnison, Lille a connu une histoire mouvementée du Moyen Âge à la Révolution française.
LE PALAIS RIHOUR (Office du Tourisme)
Connue pour avoir été la ville la plus assiégée de France, elle a appartenu successivement au comté de Flandre, au royaume de France, à l'État bourguignon, au Saint-Empire romain germanique et aux Pays-Bas espagnols, avant d'être définitivement reprise par la France au terme de la guerre de Succession d'Espagne.
Elle sera encore assiégée en 1792 lors de la guerre franco-autrichienne et très durement éprouvée par les deux conflits mondiaux du xxe siècle au cours desquels elle est occupée.
LA PLACE AUX OIGNONS
Cité marchande depuis ses origines, manufacturière depuis le xvie siècle, la révolution industrielle en fera une grande capitale industrielle, principalement autour des industries textiles et mécaniques.
LA PORTE DE PARIS
Leur déclin, à partir des années 1960, ouvrira une longue période de crise et ce n'est qu'à partir des années 1990 que la reconversion vers le secteur tertiaire et la réhabilitation desquartiers sinistrés donneront un autre visage à la ville.
La construction du nouveau quartier d'affaires Euralille à partir de 1988, l'arrivée du TGV en 1993 et de l'Eurostar en 1994, le développement d'un pôle universitaire qui accueille au début du xxie siècle près de 100 000 étudiants, le classement Ville d’art et d’histoire en 2004 et les manifestations de Lille 2004, Capitale européenne de la culture, constituent les principaux symboles de ce renouveau.
EURALILLE
Est le troisième quartier d'affaires de France, après la Défense à Paris et La Part-Dieu à Lyon.
LES TEXTES ET IMAGES DE CET ARTICLEONT ETE EMPRUNTES AUX SITES OFFICIELS DE :
J'espère que cette promenade pour aura fait passer un momentagréable, je développerai d'autres facettes dans un prochain article.
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Par evelaw le 7 Mai 2010 à 01:07
Aux Amis du Blog,
Si vous avez l'occasion de passer par Lille, je vous suggère une petite pause culture, vous ne le regretterez pas. Plusieurs musées valent le détour, je vous présente le premier :
Palais des beaux-arts de Lille
Le Palais des Beaux-Arts de Lille est l’un des plus grands musées de France et le plus grand musée des beaux-arts de province en nombre d'œuvres exposées.
Il propose près de 200 pièces de sculptures, de peintures et d’objets d’art de l’Europe médiévale et de la Renaissance, plus de 500 œuvres peintes du XVIe au XXe siècle, quelque 135 sculptures du XIXe siècle, une très riche collection de céramiques du XVIe siècle au début du XIXe siècle, 16 plans-reliefs au 1/600ème de villes fortifiées par Vauban, un cabinet des dessins riche de 4 000 feuilles de dessins et d'estampes du XVe au XXe siècle, une collection numismatique de plusieurs milliers de pièces et médailles ainsi que 250 matrices de sceaux allant du XIIIe au XIXe siècle.
Histoire
Fondé en 1792 par le peintre Louis Joseph Watteau, le musée des beaux-arts de Lille est parmi les premiers musées de France.
Les peintres Louis Joseph Watteau et François Watteau, connus comme les « Watteau de Lille », sont très impliqués dans les débuts du musée. Louis Joseph Watteau réalise, en 1795, le premier inventaire des peintures confisquées pendant la Révolution française. Son fils, François Watteau, en sera le conservateur adjoint de 1808 jusqu’en 1823.
Dans un premier temps, le musée occupe la chapelle du couvent des Récollets, désaffecté, le musée étant inauguré en 1809, puis les locaux de l’hôtel de ville.
La construction du nouveau musée débute en 1885 sous l'impulsion de Géry Legrand, maire de Lille, pour s'achever en 1892. Les architectes parisiens Edouard Bérard et Fernand Delmas sont choisis pour réaliser les travaux.
Situé en centre-ville, le palais de style Belle Époque est édifié place de la République, face à la préfecture de Lille.
Au début des années 1990, son état de vétusté combiné à l'arrivée et à l'installation à Lille des plans en relief des villes fortifiées par Vauban, pousse la ville à engager sa rénovation dès 1991. Il est rouvert au public en 1997.Cette rénovation a permis de créer une nouvelle salle de 700 m² destinée aux exposions temporaires en sous-sol ainsi que les départements des plans en relief et de la sculpture du xixe siècle.
Il abrite désormais, sur plus de 22 000 m², la seconde plus grande collection d'œuvres de France (sculptures, peintures, dessins, céramiques…) après celle du Louvre.
Cette collection comprend notamment des œuvres de :
Raphaël, Donatello, VanDyck, Tissot, Jordaens, Rembrandt, Goya,
Le Greco, David, Corot, Courbet, Delacroix, Claudel, Rodin, Rubens,
Toulouse-Lautrec, Jean-Baptiste Chardin,
ainsi que les plans en relief de seize villes fortifiées par Vauban dans les alentours de Lille.
Pour 2008, le Journal des Arts le classe en septième position sur 361 Musées de France par son nombre de visiteurs, soit 286 423 (premier musée de province en nombre de visiteurs).
Textes et images ont été empruntés aux sites officiels :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_des_beaux-arts_de_Lille
Jours d'ouverture :
Place de la République 59000 Lille
Tél : 33 (0)3 20 06 7800Si vous appréciez cet article, je me ferai un plaisir de continuer la série, bien d'autres lieux sont également intéressants.
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Par evelaw le 4 Mai 2010 à 16:13
Pour les Ami(e)s du Blog,
Les Montgolfiades
Grande fête populaire pour ce 22ème retour !
Les 7, 8 et 9 mai, plaine Canteleu, les étudiants de l'école centrale de Lille vous convient à la 22ème édition des Montgolfiades, une grande manifestation fortement soutenue par la Ville.
Quinze montgolfières, venues de France et de Belgique, décolleront simultanément, le vendredi à 18h, puis le samedi et le dimanche à 6h et à 18h (si les conditions climatiques le permettent, bien entendu).
Samedi, à 23h, un grand spectacle son et lumières sera joué, toujours plaine Canteleu.
Tout le week-end, des animations seront proposées aux petits et aux grands, par les différentes associations d'étudiants : fanfare, théâtre, cerf-volants, structure gonflable, barbe-à-papa, promenade en poney, stand de découvertes de l’aéromodélisme, mini montgolfière.
Depuis qu’elles sont implantées à Villeneuve d’Ascq, les Montgolfiades Centrale Lille se déroulent à la Halle Canteleu et sur la plaine Canteleu, à Villeneuve d’ascq. C’est une petite partie du superbe Parc du Héron, bien connu des promeneurs locaux.
POUR Y ACCEDER :
Nichée aux portes du Parc du Héron, en face du parc archéologique d’Asnapio, vous y accéderez via la route (rue du 8 mai 1945, en venant de l’Hôtel de ville, du quartier d’Annapes ou de Cité scientifique) ou par le bus (ligne 42, arrêt « lac de Canteleu »).
A pied, via la route, comptez 45 minutes depuis Cité scientifique et approximativement la même chose depuis l’Hôtel de ville.
10 commentaires -
Par evelaw le 25 Avril 2010 à 19:58
Aux Amis du Blog,
Aujourd'hui, je vous propose de débuter une visite de ma ville natale, Croix. J'espère qu'elle vous fera passer un moment agréable et vous remecie par avance pour votre attention.
Les textes et images de cet article ont été empruntés
aux sites officiels de :
http://ville-croix.atoo.net/pro/ville/croix/
que je vous invite à visiter si vous souhaitez en savoir plus sur Croix.
SITUATION
Croix est située à environ 8 km de Lille et 2 km de Roubaix.
Les communes limitrophes sont Hem, Roubaix, Wasquehal et Villeneuve d’Ascq.
La ville est presque divisée en deux parties, séparées par l'excroissance du territoire roubaisien formée par le Parc Barbieux, qui comprend une partie de territoire anciennement croisien et annexé à Roubaix en 1919.
La partie nord-ouest de la ville est dense et comprend le centre historique, tandis que la moitié sud-est est une zone résidentielle plutôt huppée, contigüe à des quartiers de mêmes standing, situés à Roubaix ou Hem.
HISTOIRE DE CROIX
Croix est citée en 1066 pour la première fois dans une charte de Bauduin V, comte de Flandres. Mais ses origines sont bien antérieures.
Croix, d’après une étymologie saxonne (Cro) signifie terre molle, boueuse, marécageuse.
On peut penser aussi qu’il y avait là le point de rencontre de chemins qui se croisaient et auraient ainsi déterminé le nom.
La Seigneurie de Croix a donné son nom à l'une des Maisons les plus anciennes de Flandres, citée dès 1136, et qui compta parmi ses descendants, qui ne portent plus le nom de Croix, au 18ème siècle, un vice-roi du Mexique et un vice-roi de Californie et du Pérou.
La terre de Croix fut érigée en comté avec celle de Flers en 1617, pour Jacques de Noyelles.
La Seigneurie de la Fontaine, qui bordait la terre de Croix, existait déjà au 13ème siècle.
Une compagnie d’arbalétriers fut érigée en 1410. Croix fut pillée en 1477 par la garnison de Tournai, en 1566 les Gueux y furent dispersés par le Baron de Rassenghien, ainsi que par les Flamands de Menin en 1580.
Cette Commune faisait autrefois partie de la Flandre Wallonne et du diocèse de Tournai.
Retracer l’historique de Croix, c’est aussi évoquer la mémoire d' Isaac Holden, tant ce personnage et l’activité qu’il dirigea (peignage mécanique) contribuèrent au développement de la ville (de 1850 à 1938).
PATRIMOINE
HOTEL DE VILLE
Anciennement Chateau de la Croix-Blanche
Daté de 1878, ce château est de style renaissance en pierres blanches et briques. Il a été construit par l'architecte Eugène Dupire-Rozan pour Cyrille Ferlié, commissionnaire en laine à Roubaix.
C’est en 1903 qu’il fut vendu par les héritiers Ferlie-Lecomte à la famille Leclercq-Delaoutre, qui le vendait à son tour à la ville de Croix en 1923.
Château Florin ou Château Catteau
La Maison pour Tous
Le château Florin (construit en 1880) puis château Catteau (en 1936).
Il a été acquis par la commune en 1938 pour devenir Maison des Œuvres Sociales puis Maison des Jeunes et de la Culture en 1945 et aujourd'hui Maison pour Tous.
Le parc du château de plus de 2 hectares qui le bordait, permit la création d'un complexe sportif (ou se déroule chaque année le tournoi de football de la Pentecôte).
La conciergerie du château est aujourd'hui le commissariat de police.
Le château de la Fontaine
Le château de la Fontaine est l’un des plus beaux fleurons du patrimoine de Croix. Classé en 1951 à l'inventaire des monuments historiques pour les façades, les toitures, les vestiges, les douves, les restes de la porte fortifiée et l'ensemble du parc.
Le bâtiment évoque le style renaissance flamande.
Ce manoir, ensemble privé, devenu château en 1605, se situait au XVIIe siècle sur la route de Roubaix à Lille, la seule qui existait à l’époque. Ce domaine abrite la «Fontaine», réceptacle de la "source miraculeuse", très fréquentée (on y baptisait à la révolution) qui sort plus haut à cent mètres de la Chapelle du Croquet.
La première trace connue des seigneurs de la Fontaine remonte à 1136. D’après la légende, c’est le manoir qui accueillît Gilles de Croix en retour de croisade vers 1254/1255. La seigneurie de La Fontaine, dépendant pour la justice de Lille, comptait 9 fiefs dont le château de Villers, les Mottes de Croix, des terres à Ascq et à Hem, et de nombreux moulins sur les terres d’Ascq et d’Annappes.
En 1844, le château fut restauré, une enceinte autour du château fut construite, fermée par une grille double, encadrée de deux lions grimaçants. Le château a pris pratiquement son allure actuelle sous la conduite des architectes Coulomb et Lacomège.
En 1920, les héritiers de la famille Brame le cèdent à l’industriel Benoît Roussel. A cette date, après avoir été occupé par les Allemands et pillé par les populations privées de tout, le château est en ruines. C’est cet industriel qui sauve l’édifice. Mr Roussel décède en 1969.
1981, François Christiaens (architecte de métier) rachète le château et s’attache à le restaurer lui-même et à lui redonner vie. Il n’oublie pas les dépendances et aménage des pièces d’eau, l’étang derrière le château et le bassin devant.
à suivre.....
La prochaine visite vous fera partager d'autres aspects intéressants de la ville de Croix.
9 commentaires -
Par evelaw le 23 Avril 2010 à 14:03
Aux Amis du Blog,
Voici un petit aperçu sur l'une des richesses du patrimoine de notre Région, et de Roubaix en particulier :
Le Musée est implanté depuis l'automne 2001 sur le site de l'ancienne piscine municipale qui est un exceptionnel bâtiment art-déco. Cette piscine fut construite entre 1927 et 1932 par l'architecte Albert Baert à l'initiative du maire de l'époque, Jean Lebas.
Aujourd'hui inscrite au patrimoine du XX siècle, cette piscine offrait à la population de Roubaix un service sportif et hygiénique de grande qualité.
Fermée depuis 1985, pour des raisons de sécurité. La Piscine, reconvertie par l'architecte Jean-Paul Philippon, abrite maintenant, sur son site exceptionnel, le Musée d'Art et d'industrie de Roubaix.
Le musée d'Art et d'Industrie de la ville de Roubaix (Musée André Diligent) est un musée composite qui présente des collections d'arts appliqués et de beaux arts constituées à partir du XIX e siècle comprenant des tissus, des pièces d'arts décoratifs, des sculptures et des peintures et dessins.
La salle maîtresse du musée est évidemment celle de la piscine. L'eau est toujours là. Elle est déversée par la gueule du "lion",une figure de Neptune et elle remplit le bassin olympique de 50 m. Des planchers en gradins nouvellement installés forment un promenoir au bord de l'eau.
La collection Beaux-Arts est exclusivement consacrée aux XIXe et XXe siècles. Elle est organisée de façon chronologique et thématique. On y retrouve de la peinture, de l'échantillon textile, de la céramique, du mobilier, de la photo et de la sculpture.
Plusieurs collections sont aujourd'hui présentées au public sur un espace d'environ 7 000 m² :
- une collection de textiles comprenant des milliers d'échantillons de la production française de 1835 à 1940 et des pièces textiles allant de l'Antiquité (Égypte) à la création contemporaine,
- une collection de mode,
- une collection de céramique,
- un fonds ethnographique sur l'industrie textile,
- et un fonds Beaux-Arts constitués d'œuvres des XIX e et XX e siècles:
(Camille Claudel, Henri Fantin-Latour, Jean-Léon Gérôme,
Dominique Ingres, Tamara de Lempicka, Kees Van Dongen...)
Les textes et images pour cet article ont été empruntés sur les sites officiels de :
http://www.roubaix-lapiscine.com/
Pour en savoir plus sur ce super musée, je vous invite à visiter ces sites très intéressants, riches en informations.
5 commentaires -
Par evelaw le 21 Avril 2010 à 19:35
Pour mes chers ami(e)s du Blog,
Ce deuxième volet de ma présentation de Villeneuve d'Ascq, qui mérite croyez-moi le détour si vous passez dans la métropole Lilloise, vous fait partager un autre aspect de ma ville d'adoption.
Le Patrimoine Culturel
1 - Les châteaux
Quatre châteaux, rien moins, pour affirmer une nouvelle fois le patrimoine de Villeneuve d'Ascq et redire ses liens profonds avec le passé et l'histoire régionale.
Quatre châteaux, dont celui de Flers, magnifiquement restauré par les Compagnons du devoir et inscrit depuis 1951 à l'inventaire des Monuments Historiques. Un quartier, construit autour de lui... le quartier du château !
Le château de Flers
Achevé en 1661, le château devient en 1667 la propriété de la famille des seigneurs de Flers : les De Kessel, et ce jusqu'en 1747. Philippe André de Baudequin, seigneur de Sainghin, reçoit alors de son cousin De Kessel la seigneurie et le château de Flers .
En 1770, Marie-Claire-Josephe de Baudequin épouse le comte Ladislas de Diesbach. Celui-ci, à la mort de son épouse en 1791, hérite du Château et devient donc le dernier seigneur de Flers.
Pendant les troubles de la révolution française, les deux tantes du comte qui habitent le Château émigrent et celui-ci est confié à la garde du jardinier. Il ne sera pas confisqué mais sera dévasté avant d'être converti en ferme. En 1937, Paul Delesalle-Dewas rachète le Château à la famille De Diesbach.
Une architecture authentique
Avec sa construction alliant la brique, les chaînages de pierre, et ses pavillons présentant en façade des pignons traités en pas-de-moineaux, ce château rural est caractéristique de l'architecture flamande du XVIIème siècle.
Le Terrier, document recensant les terres du Prieuré de Fives, nous le montre vers 1730 : un corps de bâtiment long, étroit, pourvu de deux ailes faisant retour. Le corps de logis ne comprend qu'un simple rez-de-chaussée recoupé par trois pavillons dotés d'un étage : deux aux extrémités et un au centre. A la base de celui-ci s'ouvre une large arcade ; jadis, un pont-levis permettait de franchir les douves qui entourent l'ensemble des bâtiments.
Vers 1787, des transformations furent entreprises, les meneaux des fenêtres furent enlevés, les plafonds à la française remplacés par des plafonds à caissons, de nouvelles cheminées construites; le pont-levis disparut pour faire place au pont que nous connaissons aujourd'hui.
C'est sans doute de cette époque que date la galerie à arcades dans la partie inférieure de la façade, côté cour.La destinée du Château de Flers
En 1951, il fut procédé à son inscription à l'inventaire des Monuments Historiques. En 1973, l'EPALE (établissement public d'aménagement de Lille Est) rachète le château à l'Etat, propriétaire depuis 1969. Les travaux de sauvegarde sont conduits par les architectes Maurice Salembier et Emmanuel Turcry, en deux tranches pendant les années 1974-1975 et 1979. Après la dissolution de l'EPALE en 1983, la ville achète le château à la communauté urbaine de Lille en 1986. Les travaux d'aménagement intérieurs sont menés de 1986 à 1991.
Aujourd'hui, il ne subsiste que l'aile Ouest et l'ancien corps de logis (aile Nord) qui ont été complétement restaurés.
En rénovant les bâtiments, la ville a donné au Château de Flers une nouvelle dimension, tournée vers l'avenir de la Métropole. Dans l'aile droite se trouve une magnifique salle de réception et quatre salles en sous-sol ont été aménagées en musée.Le Château de Flers abrite plusieurs services municipaux ainsi que l'Office de Tourisme qui organise des journées "portes ouvertes"régulièrement tout au long de l'année.
Entrée du Chateau de Flers
Le Château de Brigode
Construit en 1770 par la famille de Brigode, expulsée de Hollande par les guerres de religion et installée en Flandres en 1623. Egalement connu sous le nom de "Château du comte de Montalembert".
Détruit en 1969, sauf les communs datant de 1820 qui servent désormais de club house pour le golf de Brigode.
Pendant la seconde guerre mondiale, ce château a hébergé entre autres Georges VI d’Angleterre et le maréchal Goering.
Le Château du Recueil
Au coin de la rue d'Hem et de la rue de Lannoy, ce château du XIXème siècle construit en 1844, appartenait à Jean Baptiste Smet, ancien maire de Lille puis conseiller municipal de Flers (1830-1832).
Ce château, d’abord utilisé comme maison de campagne, témoigne de l’attrait qu’exerçait la campagne sur les bourgeois lillois du XIXème siècle.
(Aucune photo disponible)
Le Château du Sart
Belle construction de l’époque Louis XIII. Construit en 1740 mais très rarement habité par ses propriétaires, les Seigneurs de Fourmestraux. Il a abrité la très riche bibliothèque Van der Cruisse de Waziers qui fut hélas détruite par les Allemands pendant la guerre 14-18.
La famille Van der Cruisse de Waziers était liée à la famille Leclerc de Hautecloque dont le plus illustre représentant est le Maréchal Leclerc, qui libéra Paris à la tête de la 2ème D.B en 1944.
Dans la cour de la ferme adjacente qui dépendait du Château, on trouve un colombier de 1761, construit selon le modèle préconisé par Diderot et d’ Alembert dans leur fameuse Encyclopédie.
Le parc du château a été aménagé en un golf 18 trous, le bâtiment accueille le Club House, situé au milieu du parcours, dans un site pittoresque, qui a été aménagé à la fin de l’année 1935, où les membres trouvent le plus grand confort.
Chaque année de nombreuses transformations sont faites pour améliorer le parcours et les greens, qui présentent actuellement un ensemble excellent, eu égard à la nature très lourde et très riche du sol.
Une grande émulation règne entre les joueurs et les compétitions sont suivies et très disputées.
La jeunesse s’entraîne avec ardeur et le club du Sart possède aujourd’hui une équipe de jeunes, qui donne les plus grands espoirs.
A SUIVRE........
Les textes et photos ont été empruntés sur les sites officiels de :
http://www.villeneuvedascq.fr/
8 commentaires -
Par evelaw le 1 Avril 2010 à 19:28
Chers Amis du Blog,
Aujourd'hui je souhaite vous faire découvrir quelques aspects de ma commune de résidence depuis Mai 1987.
Les textes et images ont été empruntés au site web officiel de la ville, n'hésitez pas à le consulter pour en savoir davantage :
http://www.villeneuvedascq.fr/
Son logo résume à lui-seul cette philosophie :
Une sphère bleue représentative de l'innovation technologique et une feuille verte pour le respect de son environnement.
Villeneuve d'Ascq est née de la fusion en 1970 des trois bourgs d'Annappes, Ascq et Flers. Elle a depuis 1983 abandonné son statut de ville nouvelle et a fêté le 27 février 2010 ses 40 années d'existence.
Avec 62 000 habitants, la ville poursuit aujourd'hui son développement avec les mêmes préoccupations d'équilibre: dans le respect de l'environnement et selon les principes du développement durable.
PATRIMOINE NATUREL
Le logo de Villeneuve d'Ascq arbore les qualités et les atouts de la ville.
Plus qu'un simple sigle, il reflète parfaitement cette particularité du paysage où les entreprises, les universités et les pôles de recherche côtoient la nature préservée:
Trente kilomètres de sentiers piétonniers cheminent dans ce vaste poumon vert constitué de centaines d'hectares de lacs, de collines, d'espaces naturels, de jardins publics et de zones agricoles.
Au cœur de la métropole, Villeneuve d'Ascq offre au visiteur une île de verdure, une bouffée de fraîcheur, une invitation permanente à la promenade et à la découverte.
Les Lacs
Lors de l'aménagement de la ville nouvelle, les urbanistes ont su allier l'utile à l'agréable en aménageant ces six lacs, bassins de rétention des eaux de pluie, permettant une infiltration régulière.
Lac du Château, lac des Espagnols, lac Saint-Jean, lac de Quicampoix, lac de Canteleu et le vaste lac du Héron agrémentent ainsi la ville et sont autant de lieux de balades et de flânerie.
Le tour complet peut donner lieu à une promenade continue...d'une bonne douzaine de kilomètres.
Pour les moins courageux, le guide des balades leur offrira un choix de parcours plus modestes, n'hésitez pas à le demander à l'office du tourisme.
La Colline des Marchenelles
Culminant à 40 mètres et surplombant le Lac du Héron, la colline des Marchenelles offre, à l'Est de la ville, un paysage tout à fait inattendu.
Fait des terres de remblais provenant du creusement des lacs dans les années soixante-dix, ce relief artificiel fut, dans un premier temps, boisé à titre expérimental sur plus d'un hectare.
Se référant à un projet établi par des botanistes, la Municipalité et la Commission extra-municipale de l'environnement ont décidé, en 1981 et 1982, de boiser intégralement ce site de dix hectares. 120 000 plans furent nécessaires à la naissance de cette véritable forêt partiellement fermée au public pendant près de dix ans afin de protéger la croissance des jeunes arbustes. Aulnes, frênes, trembles, ormes ou chênes font entre autres essences régionales, la diversité de ce site aujourd'hui très fréquenté par les promeneurs et joggers... mais toujours interdit aux adeptes du vélo tout-terrain pour respect du lieu.
Le Parc Urbain
A deux pas les moulins, deux autres pas le musée d'Art moderne: au coeur de la ville, le parc urbain. Vaste espace de nature communiquant avec le Parc du Héron. Lieu de prédilection pour les balades en famille, la pratique du jogging dominical (ou quotidien) ou encore le farniente sur les pelouses, le parc urbain accueille bon nombres de visiteurs de la métropole.
Le lac Saint Jean, le lac Canteleu, le lac Quicampois et les sentiers ombragés incitent à la promenade et à la détente et l'aire de jeux de la plaine St Jean, les manèges et le poney-club offrent aux petits de joyeux instants.
Le Parc du Héron
Les quelques 110 hectares d'eau et de verdure constituant le Parc du Héron forment un remarquable trait d'union entre la Ville et les terres agricoles, une vaste zone de nature en métropole.
En 1995, 73 ha du parc étaient classés "réserve naturelle volontaire". Depuis 2002, le parc du héron est gérée par l'Espace naturel Lille métropole.
D'ouest en est, (en partant de la rue du 8 mai 45 et en empruntant la berge nord), le promeneur a tout loisir de découvrir un paysage varié :
- le parc de reconstitution archéologique "Asnapio" et le pavillon de chasse, témoins vivants de notre patrimoine
- un espace pour la pratique de la pêche
- la Ferme Petitprez, siège de l'association "Quanta", ses spectacles et son estaminet avec restaurant.
- le verger conservatoire
- la Ferme du Héron
- les sentiers de promenade, réaménagés en 2004 pour permettre de mieux appréhender les différents milieux de vie, flore et faune.
Le Jardin public de la Villa Gabrielle
Le jardin de la Villa Gabrielle est désormais ouvert au public en journée, fermé la nuit.
Le service espaces verts de la ville y a installé des bancs et renouvelé les plantations avec des plantes médicinales, condimentaires et des fruitiers.
Fidèle à sa volonté de faciliter l’accès des lieux publics aux personnes handicapées, la Ville a procédé à l’installation de panonceaux en braille près de chaque plantation et aménagé les allées pour les personnes à mobilité réduite.
Cette promenade, qui je l'espère vous laissera un souvenir agréable, n'est qu'un aperçu du riche patrimoine de Villeneuve d'Ascq, bien d'autres aspects sont également très intéressants.
Si vous le voulez bien, je me ferai un plaisir de vous les faire partager par la suite dans d'autres articles.
3 commentaires -
Par evelaw le 7 Mars 2010 à 18:20
Bonjour aux amis du blog,
En ce beau dimanche de presque printemps, (il fait froid mais le soleil brille ici), je souhaite faire partager à mes visiteurs un des beaux endroits de la Métropole Lilloise, (entre Roubaix et Croix), qui je l'espère, vous donnera envie de visiter lors de votre éventuel passage en ces lieux qui valent le détour, voici :Le parc Barbieux, le Beau jardin
Depuis près d’un siècle et demi, le parc Barbieux, l’un des plus grands parcs urbains au nord de Paris, fait la fierté de Roubaix.L’aménagement paysager, la beauté et le calme du Beau jardin ainsi qu’on l’appelle en font un lieu de promenade très apprécié par les Roubaisiens et par les autres Métropolitains.
Connu au-delà de notre région, il laisse les habitués et les touristes sous le charme.Aujourd’hui, le promeneur se félicite de ces impondérables qui ont contrarié les espoirs des industriels de l’époque. En cette deuxième moitié du XIXe siècle, ceux-ci attendent beaucoup du creusement du canal qui reliera la Deûle et l’Escaut par la Marque, qui leur ouvrira la voie des ports…
Tout a d’ailleurs bien commencé. Un premier tronçon est creusé entre Lille et Croix en 1831 puis un second à l’autre bout, entre la sortie de Roubaix et la frontière en 1843. Il reste seulement à faire la jonction, à percer quelques centaines de mètres sous la Montagne de Croix. Mais les éboulements, les incidents techniques ont raison de l’acharnement des ingénieurs, des entrepreneurs et, finalement, des autorités.
On abandonne purement et simplement le projet une quinzaine d’années plus tard.
Mais que faire de cet immense espace, lieu de tous les possibles, aux portes de la ville du textile ?
On pense à aménager des boulevards et une promenade publique. L’idée est lancée. Les Barillet-Deschamps et Georges Aumont planchent. Ces architectes paysagistes de renom dessinent des plans autrement plus audacieux que ceux d’un mail ombragé. Ils voient déjà un site traversé par une rivière, des étangs et des cascades… Ils imaginent un parc qui est effectivement mis en chantier, agrandi même dans les premières années du XXe siècle.
Lorsqu’il vient à Roubaix en 1911 à l’occasion de l’Exposition internationale du nord de la France, le président Fallières découvre le parc Barbieux, ainsi appelé, dit-on, en référence au patronyme d’une famille de fermiers. En dépit des travaux réalisés depuis lors, il conserve le même aspect vallonné et reste l’un des plus grands parcs urbains au nord de Paris. Entre le carrefour Baudelaire au nord et le Fer à cheval au sud, il couvre une bonne trentaine d’hectares et s’étire sur 1,5 km…
Un endroit rêvé pour les botanistes
Bien desservi par le tramway – trois arrêts le long de l’avenue Jean Jaurès -, le parc Barbieux demeure un site très apprécié par les citadins, par les Roubaisiens et les autres métropolitains qui s’y promènent volontiers le week-end.
Quelques instants leur suffisent pour oublier qu’ils se trouvent en ville, en pleine ville, à proximité d’un grand boulevard.
Bien sûr, on aperçoit encore des immeubles à travers les frondaisons d’arbres centenaires : des maisons cossues à l’architecture bien datée et des collectifs plus ou moins esthétiques avenue Jean-Jaurès, des immeubles résidentiels à la parade avenue Le Nôtre. Mais on n’y prête pas attention car on se laisse immédiatement prendre par le calme, la richesse et l’agrément du lieu.
C’est un endroit rêvé pour les botanistes. Les guides de l’Office du tourisme, les représentants du service roubaisien des espaces verts ou encore les membres de l’association en parlent bien volontiers.
Il faut prendre le temps d’observer la flore, de découvrir la diversité des espèces végétales.
Les spécialistes ont dénombré une soixantaine d’essences d’un peu partout : hêtre pleureur, marronnier, cyprès chauve des Etats-Unis, savonnier des Antilles, Ginkgo biloba de Chine…
Cygnes et canards font la joie des enfants qui leur jettent du pain, indifférents au ballet des passereaux et autres oiseaux dans le ciel.
En semaine, il n’est pas rare de croiser un groupe emmené par un guide de l’Office du tourisme. Ce jour-là, Sophie attire l’attention sur les monuments érigés à la mémoire de figures locales.
Le plus remarquable est sans conteste celui qui fut érigé en 1896 à la mémoire de Gustave Nadaud, le poète et chansonnier décédé trois ans plus tôt.
Plus loin, d’autres sculpteurs ont rendu hommage au mécène Pierre Destombes, au peintre Jean-Joseph Weerts ou encore à Louis Bossut.
Au demeurant, la botanique, l’histoire locale ou la marche n’épuisent pas les possibilités de détente du parc. Les petits s’arrêtent bien souvent à l’espace de jeux, les plus grands font du canotage, du pédalo ou un mini-golf. On peut aussi ne rien faire, s’arrêter au Beau jardin, nom de l’établissement qui a succédé au Clos des mille colonnes, au café-laiterie et au Bol d’air. Et goûter le paysage.
Repères
-
1860 : après l’abandon du chantier du canal plusieurs projets d’aménagement du site sont
proposés.
- 1863 :la ville retient le projet de l’architecte paysagiste parisien Barillet-Deschamps.
- 1872 : le canal est comblé.
-
1878 : début de l’aménagement du futur parc Barbieux par Georges Aumont, architecte paysagiste, sur les plans de Barillet-Deschamp.
- 1881 : le kiosque à musique est construit.
- 1886 : la première phase de travaux est achevée.
- 1905-1906 : aménagement de la partie située au-delà du kiosque à musique.
- 1907 : ouverture du café-laiterie, conçu par Ernest Thibeau, architecte roubaisien, à l’emplacement du "Clos des mille colonnes".
- 1908 : la deuxième partie du parc est achevée lorsque sont installées six cascades en rocaille.
-
1911 : de mai à novembre, des milliers de personnes visitent l’Exposition internationale du Nord de la France ; Armand Fallières, Président de la République, y
vient le 9 juillet.
-
1939 : tenue conjointement à Lille et Roubaix, l’Exposition du Progrès Social est préma-turément fermée lors de la déclaration de guerre.
- 1961 : le café-laiterie est démoli.
- 1991 : l’association des Amis du parc Barbieux est créée le 4 septembre.
- 1994 : le parc est classé parmi les sites du département du Nord le 26 janvier.
-
2002 : le Grand prix national de l’arbre est décerné à Roubaix.
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Le texte et les photos de cet article
ont été récupérés sur le sitehttp://www.lillemetropole.fr/
Association des Amis du parc Barbieux
www.parcbarbieux.com
Office du Tourisme de Roubaix
Tél : 03 20 65 31 90
www.roubaixtourisme.com
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1860 : après l’abandon du chantier du canal plusieurs projets d’aménagement du site sont
proposés.